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2'04"
LA
PENSÉE EN PARDESSUS PASSÉE
Je
suis...
Une
pensée…
Qui me poursuit
En pardessus passé !
Il
pleut !
Sur mon pays…
Encore sorti…
Et ? Alors ?
Encore sorti…
Encore trop tard…
En cor…
Billard…
Je
suis...
Une
pensée…
Qui me supplie
En parapluie perdu…
Mes amis !
Je
vous en prie !
Ce soir, passez me voir !
Lundi,
mardi, samedi…
Dimanche après-midi…
Lundi, mardi, samedi…
Dimanche après-midi…
Je
suis...
Une
pensée…
Qui me poursuit
En pardessus passé !
Passé…
Passez !
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme Rousseaux
2'30"
LES
MADELEINES du bord de l'an
Tout
au bord de l’année,
Tout au bord de l’antan,
Ne touchez à rien !
Le vide est plein de madeleines.
Tout au bord de l’année,
Tout au bord de l’enfant…
Ne
touchez à rien !
Le vide est plein de madeleines.
Ca
sent l’autre moitié,
La belle orange…
J’avance les yeux fermés.
J’attends mon ange…
Au
premier souvenir
derrière la glace,
Je saurai bien lui dire…
Comme je… t’embrasse !
Je
t'embrasse…
Tout
au bord du LA…
Tout au bord du temps…
Ne touchez à rien !
Toutira très bien !
Mon
ange arrive enfin.
« Salut ! Mon ange ! »
Les fleurs du papier peint
Sourient… aux anges.
Ca
sent l’autre côté,
Le bel étrange
«
Demain, comment c’était ?
Dis-moi mon ange ? »
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme Rousseaux
2'25"
MA
VIE DOUCE
Ma vie s’en va douce.
Doucement !
Je l’aimais douce.
Doucement…
Ma vie s’en va douce.
Doucement.
Je l’aimais douce.
Doucement
Mon château
sous la mer,
Mes longs arbres en exil,
Le parfum de la pluie,
Mes terreurs imbéciles…
J’en meurs…
Personne n’en revient ! (non...)
Moi non plus,
c’est l’heure…
Où êtes-vous ?
Personne n’en revient,
J’en ai rêvé, j’en ai peur…
Que
faites-vous ?
Où êtes-vous ?
Mon école du plaisir,
Les lumières de la grand ville,
La chanson des boulevards,
Mes chagrins inutiles ?
J’en meurs…
J'en
meurs !
Ma
vie s'en va douce. Doucement.
Je
t'aimais...
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme Rousseaux
2'11"
Cheveux de pluie,
Shout à l’oubli.
Boule à zéro
Zéro cerveau,
Zéro pensée,
Des sons dans l’eau…
Dans l’au de là,
Planter le chêne.
Et le roseau…
Laisser faire…
Mon crâne larguer
Mon âme à la mer…
Rien vouloir faire,
Rien voulu dire,
Juillet non plus
Non plus le chat,
Langue alanguie,
J’essaie, j’ai su
Sentier saler,
Sucrer le lait,
J’ai vu, j’ai
pu…
Laisser faire…
Mon crâne laver
Mon âme à la mer..
Changer de lit,
Shout à la vie,
Deux, un, zéro !
Zéro bateau,
Zéro galet,
Marcher sur l’eau…
Sur l’eau du toit,
Manger le chêne
Et le roseau…
Laisser faire…
Mon crâne relier
Mon âme à la mer…
Changer de lit,
Shout à la vie,
Deux,
Un,
Zéro !
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme Rousseaux
L’ORANGER
(chanson
pour Gabriel)
Tu continueras
Après moi
La route où j’ai fatigué
L’ortie et la fumée
Tu salueras le grand chêne
Et l’olivier
Et
le jour d’après
Tu te régaleras
Dans les bras d’un oranger
Dans bras d’un oranger
Tu
retourneras
Après moi
La terre où j’ai respiré
Ton odeur de bébé
Tu pleureras
Le grand chêne
Et l’olivier
Mais
la nuit d’après
Tu te réveilleras
Dans les bras d’un oranger
Dans les bras d’un oranger
Dans les bras d’un oranger…
Texte
: Thézame / Musique : Bertrand Louis Copyright
2008
LA
MER QUELQUE PART
La
mer
Gamine, tu l’avais jamais vue
Saouler le vent… machouiller le sel
Sûr Gamine, ça t’aurais bien su
La
mer
Quand tu l’as bu, il faisait beau
Un p’tit train blanc traversait le ciel
Tu l’as pas pris…
Pourquoi ? C’est idiot
Quelqu’un
T’attend quelquepart
T’attend quelquepart
Où tu n’l’attends pas
Où tu n’attends pas
Toujours
Tout
léger
Près d’un quai
La
mer
Gamine, tu l’aurais pas déçue
Elle t’aurait trouvée grande et belle
Serait venue laver tes pieds nus
La
mer
Quand tu l’as bu, j’étais pas loin
Un p’tit train blanc traversait le ciel
Je l’ai pas pris, je sais c’est pas bien
Quelqu’un
T’attend quelquepart
T’attend quelquepart
Où tu n’l’attends pas
Où tu n’attends pas
Toujours
Tout
léger
Près du quai
La mer
Gamine, tu l’avais jamais vue
Saouler le vent… machouiller le sel
Sûr Gamine, ça t’aurais bien su…
Quelqu’un
T’attend quelque part
Toujours
Tout léger
Tout léger
Quelqu’un
t’attend
quelque part
Texte
: Thézame / Musique : François Petit SAMARABALOUF
Copyright 2007
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3'52"
BOÎTE
AUX LETTRES
Une
boîte déboite.
La voilà !
Je la vois
Une boîte déboite.
Et m’emboite. Le pas !
Une
boîte à idées,
Une boîte à couture ?
Une boîte à danser,
Une boîte à chaussures ?
(pas sûr !)
Une
boîte à secrets,
Une boîte à souv’nirs
Une boîte à désirs…
Non identifiés…
Une
boîte à outils,
Une boîte à fromage !
Une boîte à musique.
Une boîte à nuages..
De
braguette magique...
En boîte à ramages
De boîte amnésique
En boîte à hommage…
Madame
!
Veuillez
laisser votre message, Madame…
Mes meilleurs vœux, Monsieur…
Comment va votre…
Dieu
?
Cent
boîtes s’emboitent.
Les voilà ! Je les vois
Cent boîtes s’emboitent.
Et t’emboitent. Le pas…
Une boîte noire… Et blanche,
Une boîte à chansons !
Un
bal du dimanche,
Une boîte à frissons
Une boîte à bisoux,
Une boîte à jurons !
Une boîte à bijoux,
Une boîte à bonbons…
(Bon, bon, bon…)
Une
boîte de pandore,
Une
boîte en fer blanc
Une boîte aux oeufs d’or,
Si t’avais d’l’argent !
Une
boîte à compresse,
Une boîte à confesse
Vite, vite le temps presse !
Une boîte de vitesses…
Une
boîte qui boite.
La voilà ! Tu m’envoies
Une boîte qui boite.
Et déboite.
Pourquoi
?
Une
belle boîte aux lettres !
Devant la maison !
Un boîte à mon nom !
Qui reçoit des lettres…
Et
des lettres et des lettres…
Des
lettres à fenêtres
Au regard perdu…
Des lettres empruntées,
Des
lettres rendues…
Des
lettres au piano, signées…
Cyrano !
Des
hymnes à la vie
Cachés sous mon lit.
Des lettres empilées,
Repos du courrier !
Des lettres timbrées,
Des tendresses de sourds…
Tes lettres volées…
Tes lettres voilées…
Tes
lettres…
d’amour...
De
gauche à droite.
Les voilà ! Sous mes pas
Droites, maladroites.
Je les vois ! Là-bas
Droite, maladroite…
Droite, maladroite
Je t’emboite.
Le pas…
Pas,
pas,
Papa…
NB : ce texte écrit avant les
rouleaux de décembre 2004, s'adresse à
Baby et aux amis Tsunami. Où qu’ils soient.
Un
p'tit crabe
Sur le sable du Bengale,
Dans sa robe
De marquise empruntée…
C'est à Mamallapuram…
Où la mer fait des rouleaux
Que j'entends…
La chanson de Baby...
Baby
vendait de la soie.
J'aime son sari rose indien…
Dans le vent.
Dans le vent, je berçais…
Mon amour mort.
J'ai
voulu voyager, j'avais mal.
Sur ma terre de promise déchirée…
C'est
à Mamallapuram
Où la mer fait des rouleaux…
Que j'entends
La chanson de Baby
Elle
disait qu'au fond de l'eau
Vivent les amants séparés
Comme les vagues
qui s'enroulent
Sans se toucher.
J'ai
plongé…
Dans la mer infernale !
Sans ma robe, sans valises,
Sans regret…
C'est à Mamallapuram…
Où la mer fait des rouleaux…
Que
j'entends…
....................
J'ai
noyé de l'intérieur
Mes marées de voeux défaits
Et Baby m'attendait
tout près du bord…
C'est
à Mamallapuram…
Où la mer a commencé
Que j'emporte….
la chanson de Baby
Baby au sourire de soie
Peignait mes mains au henné
Chaque
jour...
Sur
la plage ensoleillée...
Un p'tit crabe...
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme
Rousseaux
DANS LES ARBRES
On vivait dans un jardin
rempli
De p'tits vélos rouillés,
Les genoux dans les orties
Et les papillons mordorés…
Mémé ne savait
pas lire,
Alors pour nous elle inventait…
Des histoires de contes
de fée
Qu'on empilait dans nos cahiers…
On avait des manches trop
courtes…
Nos rêves n'étaient jamais trop grands !
On n'avait pas besoin d'sou !
On rigolait comme des enfants !
DANS LES ARBRES…
On chantait haut comme des géants !
DANS LES ARBRES, la la la la la la la !
Mémé
lavait nos ch'mises à fleurs
Dans une grand' lessiveuse en fer.
Elle
faisait des confitures
Qui ne passaient jamais l'hiver.
Elle
disait que mon grand père,
C'était c'qu'on appelle un "bon coup"
!
Quand
elle engueulait Titi,
On se révoltait entre nous…
On avait des manches trop
courtes…
Nos rêves n'étaient jamais trop grands !
On n'avait pas besoin d'sou !
On rigolait comme des enfants !
DANS LES ARBRES…
On chantait haut comme des géants !
DANS LES ARBRES, la la la la la la la !
Moi, j 'avais des yeux
de mouette
Qui n'avait jamais vu la mer…
Quand les hommes parlaient
trop fort,
Je replongeais dans mes cahiers…
Titi était amoureux,
d'un garçon blond
Un peu bouché(r)…
Il avait l'accent du nord,
Comme lui, j'apprenais à me taire…
On avait des manches trop
courtes…
Nos rêves n'étaient jamais trop grands !
On n'avait pas besoin d'sou !
On rigolait comme des enfants !
DANS LES ARBRES…
On chantait haut comme des géants !
DANS LES ARBRES, la la la la la la la !
On s'disait qu'en l'an
deux mille,
On s'rait vraiment très, très, très
vieux !
Que nos peaux seraient
plissées
Comme un œil qui pourrait voir mieux…
Puis un jour c'est arrivé !
On les a eu !
Nos
quarante ans…
Mais toi et moi, mon Titi,
Toute la vie on aura…
Dix ans…
On avait des manches trop
courtes…
Nos rêves n'étaient jamais trop grands !
Même
si le sida s'en fout !
On rigolait comme des enfants !
DANS LES ARBRES…
Allez, viens chanter comme avant !
DANS LES ARBRES…
Chante Titi, la la la la la…
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme
Rousseaux
MON
HERBE TENDRE
(version
féminine)
huummmm huummmm huummmm huummmm huummmm
Je ne te toucherai pas.
Je fermerai les yeux,
Je dessinerai tout bas
Les contours de ton souffle
Mon
herbe tendre aura poussé
Mon herbe tendre aura poussé
Tu ne diras plus rien
Au-dessus de la ville
Les étoiles de mes seins
Chercheront la grande ourse…
Mon
herbe ira la caresser
Mon herbe ira la caresser
Je ne boirai pas l’eau
De ta bouche insensée
Je
garderai au chaud…
Mapluie de jambes douces
Mon
herbe folle sera mouillée
Mon herbe folle sera mouillée
Tu me laisseras couler…
Je suis le lait du bain
Que
ton âme me fait
Dès que ton ventre roule
Mon herbe bleue et parfumée…
Mon herbe bleue et parfumée…
Tu
ne te dirai pas
Que tu me trouves belle
Quand
ton cri nagera
Tout au bord de la source
Où
l’herbe crue ne ment jamais
Où l’herbe crue ne ment jamais
Il se peut que je pleure
Quand tu ronronneras
Tu
sauras que j’ai peur
De ma propre déroute
Quand
mon herbe est déracinée
Quand mon herbe est déracinée
Je ne te toucherai pas
Je fermerai les yeux
Je
dessinerai tout bas
Les contours de ton souffle
Mon herbe tendre aura poussé
Mon herbe tendre…
Texte
: Thézame / Musique : Yahia Dikès Copyright
2003
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1'43"
LE
CHATÔ SOUS LA MER
Il
y avait
un château sous la mer.
Très loin.
Loin,
loin, loin...
C’était
un beau château
sous la mer.
Un
grand château
que personne ne voit…
Que le soleil qui coulera, coulera…
Plus loin…
Maman…
Tu savais danser, je sais..
C’est bien.
Il y avait
un château sous la mer.
Très loin.
Loin,
loin, loin…
C’était
mon beau château
sous la mer.
Un grand château
que personne ne voit…
Que le soleil qui coulera, coulera…
Plus loin…
Maman…
Tu savais danser, je sais..
C’est bien.
Trop
loin…
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme Rousseaux
1'57"
LE
CHIEN BLANC
Personne.
N’a jamais voulu prendre ta main… Une seule
fois.
Pour voir s’il y a…
Un feu au-dessus du toit.
Si quelqu’un
t’attend là-haut…
J’aime les contes de Noël...
Personne. N’a jamais voulu prendre ta main. Une
seule fois,
Seulement une fois….
Tu as sur l’épaule un très vieux
chien… Blanc.
Si quelqu’un
l’attend là-haut…
J’aime les contes...
de
Noël !
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme
Rousseaux
2'
39 "
VIVEMENT
DEMAIN
Demain
!
Est
un ballon léger
Qui se noie au bord
De la baie de Somme.
Il n’attend… Personne !
Demain
!
Je
ferai le marché,
Je prendrai le pain.
Je dirai : « Bonjour ! Merci !»
Et puis… Voilà !
Demain
!
Demain…
Est un croûton salé,
Un nuage aux mains douces.
Qui me parle de toi...
Il me dit : « Vivement demain»
Et puis… Voilà !
Demain...
Est une ville inconnue
Qui s’est enfuie
Au coin d'ma rue, voilà !
Elle s’envole… Sans moi.
Demain...
Est
une ampoule
Aux pieds,
Une lampe électriiiique
Qui ne marche pas.
Elle me dit : « Vivement demain»
Et puis …Voilà !
Demain
!
Est
un dessin d’enfant…
Qui s’est perdu
Au bout de ma vie voilà !
Comme c’est drôle…
J’y crois…
Demain
!
Tu
iras au marché,
Chercher le pain
Tu diras : « Bonjour ! Merci... »
Et puis… Voilà !
Demain
!
Demain…
Est
une maison chauffée.
A l’étage, l’herbe pousse…
Tu t’endors déjà…
Tu me dis : «Vivement demain ! »
Et puis… Voilà...
Demain...
Est
un ballon léger
Un vertige au bord
de la paix des hommes
Il
n’attend…
Que moi...
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme
Rousseaux
MACHINE A OUTILS !
Mademoiselle
de Paris…
Est un peu bastringue.
« T’es marteau !» qu’elle m'a
dit…
« Machine à outils ! »Je suis biscornu
!
Mais pas si tordu…
Et c’est ça, c’est ça...
qui fait mon charme !
Je suis ridicule
quand je gesticule !
Mais c’est ça, c’est ça...
que j’aime chez moi…
Tralala !
Sur
le dos,
un piano se retourne
Et me tient tête !
Je grimace dans le zoo…
Je m’écrie :
« Nom d’un chapeau ! »
Mademoiselle
de Paris
Va me rendre dingue !
« Tu me scies », qu’elle m’a
dit…
« Machine à outils ! »
Tu es imprévu !
Mais pas saugrenu…
Et c’est ça, c’est ça...
qui fait ton charme !
Tu perds la pendule
quand tu somnambules
Mais c’est ça, c’est ça...
que j’aime chez toi !
Tralala
!
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme
Rousseaux
PLANTER...
(les mariages arrangés)
De
mariages arrangés
en petits héritages,
Ils ne vivaient jamais
pour leur propre plaisir.
Ouvriers,
paysans, ils retournaient la terre,
Elles
avaient trop des enfants…
Qui
mouraient à la guerre…
Au
pied de mon arbre…
Ils ont dû se planter !
De
voyage impossible
en petits lits défaits,
Ils oubliaient de dire…
ce qui ne s'oublie pas…
Le
meilleur et le pire,
la peur d'y arriver
Et
la crainte de partir
La terreur d'y rester…
Au
pied de mon arbre…
Ils ont dû se planter !
De
racines improbables
en branches emmêlées
Je me promène en vie
sur leurs épaules voûtées.
J'ai
pas peur de leur dire
qu'ils sont bien arrivés
A
ne jamais partir
A m'apprendre à rester.
Au
pied de mon arbre….
ils n'ont fait que planter !
Au
pied de mon arbre…
ils n'ont fait que planter…
Au
pied de mon arbre…
Texte
: Thézame/Piano : Ignatus
Copyright 2005 Nathalie Doutreleau/Jérôme
Rousseaux
LE
PRINTEMPS DES INNOCENTS
Voila mars, voici avril…
Et revoilà joli mai
Les roses de Bastille
Ont les yeux rouges
Je verse un oeillet
Sur les fusils d’un Bloody Sunday…
C’est
le printemps !
Des innocents…
Marchons !
Nous fleurirons…
Tous les printemps !
Les innocents…
Coupables !
Par deux, par trois, par millions
D’aimer la vie pour de bon…
Mars
avril couverts de fils
Et jolis mais… barbelés …
Recueuillent la Bastille
Vois leurs mains rouges
Qui poussent un landeau…
Dans le ruisseau de Bella Ciao !
C’est le printemps!
Des innocents…
Marchons!
Nous fleurirons…
Tous les printemps !
Les innocents…
Coupables !
D’avoir osé redire non…
Par deux, par trois, par millions
Tous
les printemps !
Tous les printemps…
C’est
le printemps !
Des innocents…
Marchons !
Nous fleurirons…
Tous les printemps !
Les innocents…
Coupables !
Par deux, par trois, par millions
D’aimer la vie pour de bon…
C’est
le printemps!
Des innocents…
Marchons!
Ils fleuriront…
Texte
: Thézame / Musique : Lola Baï Copyright
2006
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